Questionnaire de Proust

Je me suis prêté au jeu du portrait chinois, immortalisé par Marcel Proust. Pour mon plus grand plaisir, et je l’espère pour le vôtre.

Où et à quel moment de votre vie avez-vous été le plus heureux ?

À Avallon dans notre maison familiale, nous allions à la chasse aux champignons, à Pâques nous cherchions avec mes cousins les œufs en chocolat dans le jardin.

Hier…

Hier…

La curiosité et le doute.

Une certaine difficulté à tolérer l’illogisme et la mauvaise foi.

Une chaise longue, un bon roman, le grésillement des insectes, le chant des oiseaux, le soleil, un léger vent pour me rafraîchir dans ma maison familiale d’Avallon à l’ombre des grands arbres. Le calme.

Rêver.

La fidélité.

L’intelligence.

Mourir idiot.

L’humour.

 La réussite est toujours subjective.

S’il faut vraiment en choisir un, Vauban ou peut être Talleyrand.

Le bleu du ciel, le bleu de la mer, le bleu des yeux de ma compagne, tous les bleus.

Les jonquilles et les marguerites en particulier, les fleurs en général.

Dans le désordre : Fred Vargas, Isaac Asimov, Harlan Coben, Clifford Simak.

Aucun, je ne relis que rarement un ouvrage, dans tous les cas, aucun en particulier.

Verdi, Mozart, Vivaldi, …

« In The Summertime » de Mungo Jerry.

Toutes, nous sommes le fruit de notre vécu et de notre éducation, les gens ne sont que rarement inexcusables.

Manet, Cézanne, Chagall.

Le Goût des autres, Le Bonheur est dans le pré, Blade Runner.

Je n’ai pas de héros.

L’eau.

Ma corpulence.

Le détachement.

 De ne pas savoir jouer d’un instrument de musique et de chanter faux.

Les gens qui se mentent à eux même et qui refusent de regarder la vérité en face, même si c’est dur de le faire.

Etiam si omnes, ego non.

Sans faire trop de peine à mes proches.

Globalement le bilan est positif.

Attentif.

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